Contexte

« Nous agissons pour le plus grand bien. »

Vienne. Vienne capitale de la musique. Vienne repaire des artistes. Vienne la ville des intellectuels…
Vienne la lumineuse, fierté de l’Autriche, joyau de l’Europe.
Nous sommes en 1940. Vienne est aux mains de Gellert Grindelwald.

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Le célèbre mage noir sévit depuis dix ans ; il a eu le temps d’étendre son pouvoir sur l’Europe. Aujourd’hui maître du continent, il a choisi la célèbre ville autrichienne comme capitale.
Ne vous leurrez pas, vous n’êtes plus en sécurité.

Une véritable guerre idéologique est lancée. La propagande sévit, les idées du Mage se répandent ; on va se battre pour l’idéal de pureté du sang.

Gellert Grindelwald a soumis le maître de l'Europe moldue, Adolf Hitler, a son contrôle. Ainsi, les deux mondes sont sous sa domination.
Beaucoup de nés-moldus sont asservis et vendus aux plus prestigieuses familles de Sang-Pur du pays ; les plus tenaces sont assassinés sans ménagement. D'autres sont arrêtés ; leurs noms sont inscrits sur les listes des futurs détenus à Auschwitz.
La police politique, les Schwarzkampfer, arpente les rues à toutes heures du jour ou de la nuit. Ils ont droit de vie et de mort sur vous, ils vous épient. Ils se mêlent aux SS.

Un groupe de partisans fidèles et plus proches du Mage Noir a vu le jour ; leur identité n’est pas connue, mais on se doute qu’ils sont issus des plus prestigieuses familles. Ils occupent des postes comme Directeur département du Ministère, enseignants, ou travaillent dans la justice, dans la politique.

Un certain contrôle est exercé également sur la jeunesse : dès leurs douze ans, les jeunes sorciers sont envoyés sans exceptions à Durmstrang, où ils reçoivent obligatoirement une instruction spéciale.

Mais si Grindelwald a sous sa coupe l’Europe de l’Est, Paris et Londres sont encore libres. Un petit groupe de rebelle a vu le jour, ces dernières années. D’abord en Angleterre, les résistants ont réussi à étendre leur réseau jusqu’en France. Récemment, ils ont gagné du terrain en Suisse, deviennent assez puissant en Allemagne. Il en existe également en Autriche. Les résistants troublent les plans du mage noirs et de ses fidèles, organisent des réseaux de Portoloins pour aider les nés-moldus à gagner l’Angleterre libre.
Seulement, le nombre des courageux est faible. Il est bien plus facile de se terrer dans son coin et d’attendre, terrifié, que tout cela se passe.

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Et Vienne, dans tout cela ?
Vienne reste égale à elle-même. L’architecture a conservé cette beauté calme et apaisante. Partout, on croit apercevoir des gens civilisés, qui se rendent au théâtre et aux bals.

Durant les dix dernières années, la ville a été le théâtre de belles horreurs. Les moldus ont été massacrés en nombres. Le mal règne. Et il faut choisir, la plupart du temps, le camp de la facilité. Il est tellement plus confortable d’accepter, de se résigner et d’être passif, que de dire « non », et se dresser contre ses ennemis, en entraînant tous ses proches avec soi.